... quand le Terrible-Two survient, subitement, et que nos petites têtes blondes se transforment en vrais démons, constamment en opposition, dans la négation, testant nos limites et les mettant à rude épreuve, refusant de nous écouter, et faisant de chaque petite contrariété un caprice ou une crise de colère, nous sommes bien dépourvus..!
Tenir bon, sévir ou expliquer. Recadrer et répéter...
Oui, il faut que le Terrible -Two se passe. Que le petit être apprenne doucement la frustration. Qu'il comprenne que même si il est le chéri-chou de Papa-Maman, il n'est pas le roi du monde, et n'a pas tous les droits. Mais beaucoup de limites, pour le moment.
Bref, je ne vais pas vous faire un cours d'éducation, chacun fait un peu comme il peut, avec ce qu'il a. Sa patience, son vécu, son ressenti.
Par contre, bien sûr, même tout petit, l'enfant a le droit d'être en colère. Et pas d'accord. Il a le droit de manifester son mécontentement. Les pédo-psychiatres ont pointé du doigt ce besoin et cette importance d'extérioriser cette opposition-qui-fait-grandir. A l'aide d'espace pour un retour au calme, de feuilles et de crayons, ou de boîtes à émotions, pour les plus grands.
Mais pour les plus petits, on peut proposer un objet transitionnel. Comme un coussin, à serrer, peut-être taper, pour enfouir ses larmes et ses cris dedans. Un oreiller douillet pour tenter de se calmer, ensuite.
Un coussin de colère.
Voilà ce que m'a demandé une amie, pour son petit Martin, 2 ans-et-demi.